Oui, imaginez tous les gens qui vont reprendre le boulot, et saluer leur collègues adorés ou non d'un "Bonne Année et Bonne Santé", sincère ou non, selon le cas et accompagné de la bise obligatoire. Ces gens qui au bout de quelques collègues biens "bisés", en auront ras la patate des ces vœux que l'on prononce de manière automatique, en rajoutant une flopée de banalités sans intérêt, mais parce que ça se fait...
Allez, bonne année...
Ah ben non, moi, je suis un peu comme Gandalf qui demande à Bilbo*, lorsque celui-ci salue celui-là d'un "Bonjour !" ce qu'il entend par "Bonjour !"
«Qu'entendez-vous par là ? Me souhaitez-vous une bonne journée ou pensez vous qu'il s'agit d'une bonne journée, que je le veuille ou non ? Trouvez-vous que ce jour est bon ou que c'est un jour où il faudrait être bon ?»
Ben oui, quand on me dit bonne année, je veux qu'on le pense, tout comme lorsque l'on me souhaite le bonjour. Tout comme, lorsque je dis "bonjour", je le pense, et de même bien sûr pour les vœux de début d'année. D'ailleurs, quand je le dis, cela m'émeut un peu à chaque fois, mais en général, je ne le dis que si je le pense...
Alors voilà, un ami m'a envoyé les vœux suivants, il y a pile un an.
Que les puces d'un millier de chiens galeux infestent le cul de celui qui te gâchera une seule seconde ton année 2006 et que les bras de cet abruti deviennent trop courts pour qu'il ne puisse jamais se le gratter (vœu chinois).
Et je plains pas mal de gens, parce que je sais que mon ami le pensait vraiment...
*pour les ignares, lire : Bilbo le hobbit de J.R.R. Tolkien ;-)