Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Compris ?

Bon, dans une note précédente, je me posais la question de savoir comment ils faisaient en Inde, quand ils n'avaient pas grand chose (c'est le moins qu'on puisse dire) pour être souriants.
Et maintenant, en regardant cette photo, je me dis que c'est ptet quand ils voient qu'ils sont pris en photo qu'ils offrent leur plus beau sourire...

Commentaires

  • Peut etre ou bien simplement certains n'ont pas le coeur à sourire ? Tout le monde ne peut pas ressentir les choses de la même facon !

  • Oui, c'est aussi possible Jipes.
    En tous cas, une chose est sûre, c'est que le sourire et la gentillesse des Indiens sont désarmants.

  • Comme quoi l'amour et la bonté n'ont rien à voir avec la possession !

  • C'est un monde tellement différent qu'il est bien difficile de savoir comment ils vivent les choses. Leur point de vue est forcément très différent du nôtre, ils n'ont pas les même références pas les même points de repère.

  • ils vont ptet pas sourire tout temps comme des ravis de la crèche hein! ils auraient l'air de cons.
    en thailande aussi ils sont super souriants... et accueillants!

  • le sourire que nous attribuons à d'autres cultures n'es qu'un mythe, mon cher G.MIke... hélàs....

  • Comme quoi les meilleurs clichés... ne sont que des clichés...

  • Au lieu d'exprimer leurs frustrations, leurs angoisses et leurs colères, préféreraient-ils parfois le faire au travers d'un sourire?
    C'est une philosophie de vie différente de la notre, nous les occidentaux.

  • @ BernardJ, probablement, en tous cas, ils ont le sourire plus facile que nous.
    @ Nie, tu me fais rire ! Et le comble, c'est qu'il y en a beaucoup qui sourient comme "des ravis de la crèche" !
    @ Lobita ptet ben ptet pas. C'est un peuple très accueillant et très souriant, et j'ai été étonné, par les sourires donnés pour la photo, mais pas seulement.
    @ Tina... où veux-tu en venir ?
    @Angie, crois-tu qu'ils soient si différents ? Je crois qu'ils sourient simplement plus facilement que nous, parce qu'ils sont plus ouverts, plus dans le contact que nous, refermés sur nous mêmes.

  • Sans doute y a-t-il des gens souriants et d'autres moins comme partout. Mais qu'on est plus sensibles à cela quand on est à l'étranger. On y cherche des sourires parce qu'on n'est pas chez nous. Et donc, on y prend plus attention. Chez nous, on ne remarque que ceux qui font la tronche... Enfin peut-être, je ne sais pas. ;-)

  • @ nie : peut-être pas comme des ravis de la crèche, mais des ravi shankar ?

  • Hello G# !

    En Asie, la notion de groupe, de communauté est vraiment plus intense qu'en Europe. C'est important par exemple de donner une bonne image de leur pays, et cela passe par un accueil à bras ouverts des touristes.
    Mais un sourire ne signifie pas que la personne est heureuse..et parfois, c'est une ruse pour cacher un mal-être, un intérêt ou simplement une différence..
    Le sourire indien est peut-être équivalent à l'esprit révolutionnaire d'un français?

    Bisou Bisou !

  • Vivant aupres d'eux puisque les 80% d'expats de Dubai sont constitues de 60% d'indiens, pakistanais et bangladeshi, je peux te dire que leur philosophie de vie n'est pas la meme. Et oui, ils sourient bien plus que nous, et non, ce n'est pas une facade. Les biens materiels n'ont pas la meme valeur pour eux que pour nous sauf bien evidemment ceux qui sont partis vivre a l'etranger ou encore les familles tres riches et il y en a enormement. Leur systeme de caste aussi leur donne un sentiment de fatalite. Si je suis la aujourd'hui c'est parce que je dois y etre et donc j'accepte ma condition. Le monde spirituel et les croyances diverses ont une part extremement importante dans leur vie donc le pur materialisme n'est pas un moteur de vie. Ceux qu'ils ont, ils l'apprecient, vivent a la hauteur de leurs moyens et economisent. J'ai ete tres impressionne par un jardinier que j'ai embauche pour quelques heures. Il venait du Bangladesh. A moitie en guenilles, parlant difficilement anglais, et tout le temps en train de se marrer. Il bossait avec moi en rigolant. En fait je crois que leur ame est plus legere que la notre. Mais c'est normal, nous passons notre temps a nous plomber ;-)

  • Comme le dit BernardJ, tout est une question de référent...

    De la même manière que l'argent appelle l'argent, je suis convaincue que plus on en a, plus on en demande. Entendre par celà que par exemple, moi Française, je vis dans un pays qui peut me donner beaucoup de choses. Si je n'arrive pas à obtenir ce beaucoup de choses au cours de ma vie, je pourrais en ressentir une frustration qui m'enlèverait mon sourire, ou pourrait me rendre malheureuse. Note bien les "SI", Gmike, parce que je ne crois pas correspondre au modèle type des besoins de consommation.

    Mais en Inde, ou en Afrique, dans ces pays à la base pauvres et qui n'ont donc presque rien à donner à leurs habitants, la notion de bonheur est différente. Elle se trouve ailleurs. Je me rappelle de ma mère, à son retour de Côte d'Ivoire (mon oncle a très longtemps vécu là bas) me dire combien elle avait été surprise de voir que les gens là bas, malgré tout ce que l'on dit de leur pauvreté, avaient l'air heureux. Les enfants jouent avec un rien, et les gens en général se satisfont de choses qui pourraient nous paraître misérables. Je ne parle pas ben sûr des régions frappées par la famine ou des gens qui fuient leur pays pour trouver ailleurs une vie meilleure. Mais de ces villages de brousse ou il n'y a "rien", ou plutôt ce qui pour nous n'est "rien", et qui pour eux est déjà énorme. Le bonheur, c'est relatif. Ils sont souriants, acueillants, et ce n'est pas feint.

    Une bonne manière de se rappeler que l'argent ne fait pas le bonheur, et qu'il peut même "corrompre" les esprits les plus sains, créant des besoins "superflus" pouvant conduire à l'amertume...

  • Ok Julie, tout à fait d'accord pour ce "référent".
    Mais là, à Chennai (anciennement Madras), les 2 se côtoient, le nanti et le démuni, c'est pour cela que c'est très (re)marquant. Dans cette ville, tu vis à la fois au Moyen-âge et au 21e siècle.

Les commentaires sont fermés.